Beaucoup de web designers voient les techniques de référencement (SEO) d’un mauvais œil, et avec raison : les référenceurs polluent souvent les résultats des moteurs de recherche avec des sites inappropriés, ce qui rend plus difficile de trouver l’information recherchée. Mais il y a en fait plus d’un type de techniques de référencement. Il est d’usage de dire que les référenceurs « tricheurs » cherchent à atteindre des classements élevés dans les moteurs de recherche par tous les moyens possibles, tandis que les référenceurs « honnêtes » cherchent à coder leur pages web d’une manière adaptée aux moteurs de recherche (NdT : on parle en anglais de technique ou de référenceur « black hat » ou « white hat » qui se traduit littéralement par « chapeau noir » et « chapeau blanc » ). Dans Utiliser XHTML/CSS pour une campagne de référencement efficace, Brandon Olejniczak explique que beaucoup de bonnes pratiques du web design se retrouvent dans celles du référencement « honnête ». La raison en est simple : les pratiques telles que celles visant à séparer le style du contenu, à minimiser le JavaScript importun, et à améliorer le code permettent aux moteurs de recherche de visiter, d’indexer et de classer les pages web plus facilement.
Deux années après, Andy Hagans pousse plus loin les conclusions de Brandon. Andy Hagans est un référenceur depuis plusieurs années, il ne s’est que récemment passionné pour l’accessibilité du web. Après avoir lu pendant des semaines et soigneusement corrigé son site web personnel pour qu’il soit conforme avec la majorité des règles d’accessibilité de contenu du Web du W3C, il en est arrivé à une révélation surprenante : il y a énormément de points communs entre une accessibilité élevée et les techniques « honnêtes » de référencement les plus efficaces.
Une introduction copier/coller, mais je la trouve très claire pour inclure le sujet : les moteurs de recherche et l’accessibilité.